Projet chêne naturel en point de Hongrie
Dans ce projet présentant une enfilade haussmannienne, la véritable métamorphose des lieux s’est manifestée à la pose d’un parquet Vélian en point de Hongrie.
Le mot de l’architecte « Pierre Gommier » :
« Les propriétaires de cet appartement parisien de la rive gauche souhaitaient reconstituer la distribution d’origine, bâtie sous le second empire puis bouleversée dans les années 1970.
En effet, les pièces avaient été subdivisées, coffrées et rapetassées de telle manière que la clarté élémentaire et la simplicité du plan en étaient compromises.
Les travaux de décloisonnement et reconstruction ont été magnifiés par l’installation de doubles portes anciennes en remplois. Elles sont disposées en vis-à-vis, jusqu’au-dessous des voussures du plafond.
Les perspectives s’ouvrent, l’intelligence du plan originel s’éprouve. Et cependant quelque chose de l’évidence du lieu manque encore.
Une qualité, une élégance, une simplicité : la continuité des planchers nobles !
Comment procéder ? Une dalle en ciment occupe partiellement la réception.
Le nouveau sol doit être agréable, lumineux, mais aussi désigner les dehors et élargir le champ de vision.
Un point de Hongrie s’impose. Plus qu’en simple lien avec la tradition, sa beauté vient d’un rapport direct aux règles de l’art.
Le point de Hongrie n’est pas une équerre simple mais une équerre d’onglet : les directions des lignes forment un angle de 45°, la moitié d’un angle droit.
La ligne brisée joue de la répétition d’une même ouverture de compas. Les murs sont repoussés.»